Ce soir-là, installé devant les murs en pierre naturelle de la salle à manger, un duo mixte remarquable, « entre jazz et cajun », anime la soirée - DR : J.-F.R.
De nuit, pas facile de trouver la ferme de Norbert Jouveau.
Une route étroite à virages dans une vallée préalpine, quelques maisons rustiques dans des villages de poche.
Soudain, un panneau, « Danse l’Ombre », un chemin grossier, un pont sur une rivière. C’est là.
La vieille remise agricole en pierres, solitaire, est tapie au pied de la montagne de Lure. 16 ans que ce Lozérien d’origine l’a rachetée puis retapée, avec 20 hectares de terres.
Au fil du temps, il y a développé une production agricole (brebis, cochons, lapins, poules, maraîchage…), de la restauration (l’auberge est ouverte midi et soir, sur réservation), de l’animation (des soirées culturelles sont proposées une fois par mois) et de l’hébergement (cinq chambres d’hôtes aménagées en 2010).
Ce qui en fait l’équipement touristique le plus important de cette vallée, par ailleurs splendide, nichée au pied du versant nord de la montagne.
Une route étroite à virages dans une vallée préalpine, quelques maisons rustiques dans des villages de poche.
Soudain, un panneau, « Danse l’Ombre », un chemin grossier, un pont sur une rivière. C’est là.
La vieille remise agricole en pierres, solitaire, est tapie au pied de la montagne de Lure. 16 ans que ce Lozérien d’origine l’a rachetée puis retapée, avec 20 hectares de terres.
Au fil du temps, il y a développé une production agricole (brebis, cochons, lapins, poules, maraîchage…), de la restauration (l’auberge est ouverte midi et soir, sur réservation), de l’animation (des soirées culturelles sont proposées une fois par mois) et de l’hébergement (cinq chambres d’hôtes aménagées en 2010).
Ce qui en fait l’équipement touristique le plus important de cette vallée, par ailleurs splendide, nichée au pied du versant nord de la montagne.
Restauration, production, chambres d'hôtes
La journée type de Norbert Jouveau est ainsi faite : travail à la ferme dès tôt le matin (elle est labellisée « Nature et Progrès »), préparation de repas pour des personnes âgées de la vallée, restauration à midi (quasi exclusivement avec les produits de la ferme et le pain maison), travaux administratifs et de réparation, préparation du dîner.
S’y ajoute la vente sur les marchés des produits de la ferme, deux fois par semaine à Sisteron, et l’été, à Saint-Vincent-sur-Jabron.
La moitié de son revenu est assuré par la vente de la production agricole. L’autre moitié par la restauration et les chambres d’hôtes.
« Ce projet n’aurait pas pu être viable si je n’avais pas été issu du bâtiment. Les meilleures années, mon bénéfice net ne dépasse pas 7 000 € », reconnait ce charpentier de formation, qui a investi 150 000 euros et vécu deux ans en caravane pour préparer le projet.
S’y ajoute la vente sur les marchés des produits de la ferme, deux fois par semaine à Sisteron, et l’été, à Saint-Vincent-sur-Jabron.
La moitié de son revenu est assuré par la vente de la production agricole. L’autre moitié par la restauration et les chambres d’hôtes.
« Ce projet n’aurait pas pu être viable si je n’avais pas été issu du bâtiment. Les meilleures années, mon bénéfice net ne dépasse pas 7 000 € », reconnait ce charpentier de formation, qui a investi 150 000 euros et vécu deux ans en caravane pour préparer le projet.
Des soirées musicales
Car ce qui fait vibrer avant tout Norbert, cuisinier dans l’âme et ancien du festival de Florac, en Lozère, c’est l’échange et la convivialité culturelle.
Avant « Danse l’Ombre », il a tenu quatre ans le café-restaurant de Noyers-sur-Jabron, réputé pour ses soirées musicales.
Ce soir automnal, Jambalaiya est sur scène, installé devant les murs en pierre naturelle de la salle à manger. Un duo mixte remarquable, « entre jazz et cajun ».
Dans la longue salle rustique à cheminée, deux belles tables en bois accueillent la trentaine de convives, profil artisto-bio-intello. L’esprit est cabaret.
Chef d’orchestre de la soirée, Norbert y va de sa petite danse personnelle. Heureux comme un gamin qui fait se rencontrer les copains.
Avant « Danse l’Ombre », il a tenu quatre ans le café-restaurant de Noyers-sur-Jabron, réputé pour ses soirées musicales.
Ce soir automnal, Jambalaiya est sur scène, installé devant les murs en pierre naturelle de la salle à manger. Un duo mixte remarquable, « entre jazz et cajun ».
Dans la longue salle rustique à cheminée, deux belles tables en bois accueillent la trentaine de convives, profil artisto-bio-intello. L’esprit est cabaret.
Chef d’orchestre de la soirée, Norbert y va de sa petite danse personnelle. Heureux comme un gamin qui fait se rencontrer les copains.
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